Le tableau est présenté sur un chevalet en face de l’artiste sur une photographie reproduite dans le catalogue de l’exposition de Toulouse en 1983, p.2. … ce qui était important, c’étaient les études et les tableaux faits sur nature, devant les sites qui avoisinent le charmant village (Labastide du Vert) où Monsieur Henri Martin travaille pendant une grande partie de l’année. C’est dans ses peintures que se révélaient toutes les grandes qualités d’Henri Martin : la sincérité scrupuleuse, l’émotion devant la nature, le don de voir par grandes taches puissantes et de transposer sur sa
toile toute la vibratilité du soleil et de la lumière, la force, la consistance, la fraîcheur et l’éclat du ton. Achille Segard, Les peintres d’aujourd’hui,1914. La propriété de Marquayrol surplombe Labastide-du-Vert. C’est donc de sa terrasse qu’Henri Martin a si souvent représenté ce village et le pont qui enjambe le Vert, à différentes époques de l’année et à différentes heures du jour à l’instar de Claude Monet. Mon cher Duhem, Voilà donc le musée de Douai décidé, probablement sur votre initiative, à avoir une de mes toiles […] et je préfèrerais malgré la somme, quelle qu’elle soit, dont vous disposez, vous donner une toile que je peins aujourd’hui. Le petit village de Labastide que vous avez vu l’an dernier chez Riff avec le pont, qu’il a gardé de préférence. Ne croyez vous pas que c’est mieux que tout ce qu’il y a chez Piettre ? Lettre à Henri Duhem, 1906 -1907, conservée au musée de la Chartreuse de Douai.
HENRI MARTIN “LE PONT À LABASTIDE – DU-VERT”
340 780€
HENRI MARTIN
LE PONT À LABASTIDE – DU-VERT
Huile sur toile, cadre en chêne mouluré patiné de Bellery – Desfontaines (très petits accidents au cadre), signée en bas à droite.
63 x 88 cm